Gestion des émotions

Vous êtes tous les bienvenus!

 

Celui qui garde tout ce qu'il ressent et explose quand la coupe est pleine.

 

Celui qui est balloté dans un tourbillon d'émotions et ne sait plus où donner de la tête.

 

Celui qui dit " quand je réalise que la bouffe est un problème, que devant la glace je ne suis plus trop le même alors je bois" (je mange, chanson d'Oldelaf).

 

Celle qui anticipe tout ce qu’il y’a à gérer et inhibe tout plaisir dans l’instant présent. 

 

Celle qui s'est pliée aux émotions de sa/son mère/père et ne fait pas confiance à son propre ressenti.

 

Ceux qui taisent ce qui se passent en eux et roulent un autre joint

 

Celle qui ne connaît que les montagnes russes: colère et enthousiasme sans répit pour elle et ceux qui l'accompagnent.

 

Celui qui appréhende chaque moment non-maîtrisé.

 

Celui qui crie sans arrêt et qui trouve qu’il ressemble à son père.

 

Ceux qui ont les larmes aux yeux devant une publicité kinder! (je plaide coupable: là je parle de moi)

 

Celui qui s’est créé progressivement une quantité de peurs qui l’empêchent de profiter de la vie.

 

Celle que même la traversée d’émotions agréables épuise et qui préfère se plier à des routines pour se réconforter.

 

Celle qui ne comprend pas l’injustice dans laquelle elle est plongée continuellement. 

 

Ceux qui s’inquiètent d'avoir transmis leur caractère irascible à leur petit et disent "il est comme moi".

 

Ceux qui tentent à tout prix de rentrer dans le moule.

 

Celles qui manquent d’amour, celles qui pensent ne pas savoir aimer.

 

Celui qui comprend toujours le ressenti des autres à l’envers. Et qui s’en veut.

 

Celui qui repère chaque émotion à 10 kms à la ronde... mais oublie de prendre les siennes en considération.

 

Ceux qui rentrent du travail énervé.e.s, déçu.e.s, frustré.e.s et déchargent le trop-plein sur ceux qu’ils aiment tant. 

 

Celle qui dit "j'ai peur quand on parle de moi, j'ai  peur quand on n'en parle pas!" (Chanson de Jeanne Cherhal, l'Oreille Cassée

 

Ceux qui veulent garder leurs enfants sous leur aile. À vie. Parce que le monde est trop dangereux.

Et les enfants de ceux-ci qui n’osent pas faire confiance à leur instinct. Ou à l’inverse tentent tout ce qui est risqué.

 

Celle qui un matin n’est plus capable de se lever pour aller travailler. Épuisement. Elle n’avait rien vu venir.

 

Celles qui recherchent dans chaque nouvelle aventure la sensation forte de la première fois. Et sont déçues.

 

Ceux qui n'en peuvent plus de ces gosses et s'en veulent de le penser.

 

Celui qui ne ressent plus rien et qui ne sait pas pourquoi.

 

Celui qui donne des ordres à tort et à travers pour cacher son manque de confiance en lui.

 

Ceux qui se rongent les ongles, qui déclenchent des douleurs de plus en plus intenses et en continu, sortent un eczéma monstrueux, arrachent leurs cheveux, fument clope sur clope, crispent les mâchoires la nuit, subissent des acouphènes, accumulent les angines, bégaient, perdent leur voix, leur sommeil, s’excusent à tort et à travers, rougissent dès qu’on les regarde, mais « je vous jure j’arrive pas à me contrôler ! »

 

Vous êtes tous les bienvenus*.

*Liste non exhaustive, toute suggestion pourra être rajoutée!!!

 

Vous vous êtes reconnus? Rien d'étonnant à ça... La gestion de nos émotions est au coeur de toute problématique humaine. Et la bonne nouvelle c'est que la gestion des emotions est aussi en grande partie la solution de chaque problème.

 

Voilà un privilège de l'époque que nous traversons: nous prenons de plus en plus soin de ce que nous ressentons. 

Je ne dis pas que c'est accessible facilement, il faut trouver la méthode qui nous convient, et prendre de son temps. C'est comme une langue ancienne qu'il faut laborieusement redécouvrir. Mais chaque pas paye. Au bout du chemin, c'est une reconnexion à soi et aux autres qui s'ouvre à nous.

Et le plus beau dans tout ça, c'est qu'à force de la mettre en avant, nos enfants la parleront couramment!

 

Voilà ce qu'il est possible de travailler très facilement en hypnose: écarter les peurs irrationnelles, apprendre à écouter ce qui nous traverse, redécouvrir des sensations enfouies et leur donner toute la place qu'elles méritent, dépasser ce qui n'est plus utile, se focaliser sur les émotions plaisantes et en faire son étendard

C'est comme en entraînement sportif: tout ce qui est ressenti, vécu en transe hypnotique est plus facilement mobilisable ensuite. Et à chaque expérience, l'esprit est de plus en plus musclé et adapté à cet effort.

L'endorphine libérée profite à tout le corps qui en redemande… 

 

Alors on chausse ses baskets et on se prépare à de bonnes séries de renforcement émotionnels!

 

Merci à Ippolito pour ses illustrations 

 

Pour continuer votre découverte:

L'hypersensibilité, en faire une force